31 Aout 2015
En y arrivant en bus, on comprend mieux pourquoi Baracoa fut longtemps coupé du reste de l’ile par les montagnes qui en bouchent l’accès.
Situé à l’extreme est du pays, c’est une enclave où la vie s’écoule tranquillement.
Nous partons visiter le canyon d’El Yumuri. Le nom provient d’une légende selon laquelle lorsque les espagnols ont débarqué, les indiens qui voulaient échapper à l’esclavage se jetèrent en masse du haut du canyon en s’écriant « Yu Muri », « je meurs ». Plage magnifique et déserte, rivière entourée de haute falaise, la balade est fort agréable.
Une autre plage magnifique est accessible en vélo avec quelques belles suées et douleurs au popotin.
Seul endroit de cette ile où il fait bon ! léger vent, eau turquoise, belle plage… Aucune raison d’en bouger, surtout pour refaire les 25km du retour en vélo :
C’est l’endroit rêvé pour tout slackeur, et j’y rencontre d’autres adeptes en manque, avec qui je passe deux très bonnes journées. Même Laurence s’y met, et progresse, une journée de plus et elle serait revenue accro !
Mon aventure à trois se termine, il est temps de se dire au revoir. Merci pour tous ces beaux moments partagés.
Je reste une semaine de plus dans la petite ville de Baracoa, semaine faite de rencontres, de musique, d’échanges, tant avec les locaux qu’avec les touristes de passage. Philippe, jeune cubain en étude d’anglais nous accompagne partout de son grand sourire franc et nous trouve les meilleures possibilités de sortie. Le soir, un couple d’allemand musicien égaye nos soirées, cherchant à échanger avec les groupes locaux.
A Baracoa, je me sens plutôt bien et je me réconcilie un peu avec Cuba.