Saint Petersbourg, surnommée la Venise du Nord a été longtemps capitale de l’Empire Russe. Ses nombreux canaux et son architecture aux influences majoritairement italiennes en font un lieu agréable de promenade.
Il y a toujours quelque chose à découvrir dans cette immense ville où modernité et histoire se cotoie en permanence. Appelée Petrograd, puis Leningrad pendant longtemps, elle retrouve son nom d’origine en 1991 à la suite d’un référendum.
La perspective Nevski, la rue entière est l’œuvre de l’architecte italien Rossi. Les proportions des bâtiments sont « parfaites » et symétriques : 20 m de large, 20 m de haut et 200 m de longueur.
Les photos parlent d’elle-même sans pour autour retranscrire l’intérêt de cette ville :
La façade du Musée de l’Ermitage, plus grand musée du Monde (rien que ça, ça fait peur!), l’inratable de St Petersbourg :
Comme pour le Kremlin, il me faut plusieurs jours et l’imminence d’un départ proche pour me pousser à affronter la foule et la glandeur du musée.
Le palais en lui-même est splendide et je passe de longues heures à arpenter quelques unes de ses 1000 salles. Oeuvres mythiques ou moins connues, certaines me fascinent ou m’interpellent alors que d’autres me laissent au contraire bien indifférente : Leonard de Vinci, Michel-Ange, Rafael, Titien, Fransisco de Goya, El Greco, Rubens, Van Dyck, Rembrandt, Monet, Manet, Renoir, Picasso, Cezanne, Gauguin, Matisse, Van Gogh, Kandinsky… J’en cite au hasard parmi les plus connus.
Certaines oeuvres, mondialement connues, sont difficiles à apercevoir :
Surprise et halte appréciée dans tous ces tableaux : une compétition de cata se déroule sous les fenêtres du palais.
The peackock-clock (l’horloge-paoan) est une énorme horloge fascinante (oui oui je me passionne pour une horloge en forme de paon!) :
Colonne de Poséidon qui protège les marins :
Les escalateurs les plus longs du monde pour descendre dans un métro creusé dans les entrailles de la terre :
Est-ce vraiment un honneur de se retrouver support à pigeon?
Sur ma To-Do List de la Russie était inscrit : voir un ballet ou un opéra. Je choisis le Lac des Cygnes, que je n’ai jamais vu, au théâtre Mikhailosvky . L’orchestre me porte et je regarde avec admiration virevolter les danseurs sur scène. Je n’ai pas assez de comparaison en terme de ballet pour en faire une critique intéressante, mais j’ai passé un très bon moment.
Dernière soirée en Russie et de côté-là du monde. Demain, je m’envole vers de nouveaux horizons complètement différent : Cuba, sa chaleur et sa salsa.