Trinidad, c’est avant tout des ruelles étroites pavées à l’ancienne, des maisons coloniales au plafond particulièrement haut, des restaurants, des bars, des échoppes de souvenirs et de peinture (certes très jolis), et des touristes.
Dans le centre pavé, il ne reste guère de vie locale, qui se passe plutôt dans les rues alentours. On a du mal à apprécier, se sentant relégué à notre place de touriste, sans pouvoir observer et vivre la vie cubaine (avec les prix cubains). Le vieux centre-ville, très petit, est cependant magnifique, et petit à petit nous trouvons dans les autres ruelles les bons endroits où se fournir pour le pain, les gâteaux, les fruits, les légumes, le rhum et l’eau.
On me demande souvent ce que l’on mange à Cuba. La nourriture de base, c’est du riz avec des haricots rouges ; soupe, poulet, porc, poissons et salade de légumes du moment s’ajoutent souvent à nos menus. Les crevettes et langoustes peuvent aussi être demandées, pour quelques pesos de plus. Dans les restaurants, principalement pour touriste, on mange la même chose, pour plus cher, et souvent moins bon. Et ensuite, la seule alternative dans la plupart des villes c’est les cafétérias dans la rue où on mange de très mauvaises pizzas au jambon, des mini-sandwich au beurre, ou au jambon, ou à l’omelette (meilleur choix).
Le café et les jus de fruits n’y sont pas chers, on en abuse volontiers. Pour les achats, il ne faut pas chercher les supermarchés, il n’y en a pas. Il faut trainer dans les rues, et espérer tomber sur ce que l’on cherche. Autant ne pas avoir trop d’expectation.
Chez mamie Violetta (que l’on surnomme ainsi car un matin, elle décida de se teindre les cheveux en violet), on est bien installé dans une immense chambre à l’étage. On peut explorer les alentours.
Pas de moustique à Trinidad, on comprend mieux pourquoi après le passage de la voiture exterminatrice… Il ne reste plus qu’à fuir l’endroit au plus vite.
Oui, je sais, ça fait beaucoup de photos de voitures… et c’est pas fini :
Un cireur de chaussures et sa chaise haute :
En s’écartant des rues pavées :
La vue sur la ville depuis le Mirador. Quelle chaleur pour y grimper…
Ne voulant pas payer de taxis pour une excursion dans les montagnes avoisinantes, on tente notre chance à pied, bus local et stop. Ça marche plutôt bien pour l’aller, mais il nous faut attendre 1h30 au retour. Il me reste un paquet de pépites russes au fond de mon sac, souvenir du transsibérien, qui aide à patienter. Il faut dire qu’il ne passe pas grand monde sur cette route.
Changement de décors lorsqu’on s’éloigne de la ville :
Dans les montagnes, c’est un peu l’échec aussi. Après 1h30 de marche, on se retrouve devant une « porte » où il faut payer 9 dollars par personne pour voir la cascade. C’est vraiment n’importe quoi. On refuse de payer autant, il ne nous reste plus qu’à faire demi-tour, après avoir tout de même tenté en vain de faire le tour du point de contrôle à travers la forêt.
L’autre attraction naturelle du coin, c’est la Vallee de Los Ingenios, classée au patrimoine de l’Unesco. Un train traverse bien la vallée sur 15 km, mais il est dit dans le guide que c’est la vallée elle-même qui vaut le coup d’œil. Nous choisissons donc de suivre les rails pour profiter du panorama, entre champs de cannes à sucre et soleil écrasant. Nous ne verrons pas le moindre des 70 moulins qui sont censés avoir subsisté dans la vallée.
Leiocephalus Cubensis
Curly tail lizard !
C’était facile à trouver !
C’est curieux, t’as l’air d’avoir pris peu de plaisir à Cuba!
Surement parce que tu pouvais pas vraiment t’immerger dans la culture et la vie locale… ce qui se comprend assez bien
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Compliqué mes sentiments sur Cuba. C’est le seul pays dont j’ai voulu repartir plus tôt que prévu, et c’est aussi le pays le plus intéressant où je suis passée. Je suis finalement contente d’y avoir passé un mois. J’ai beaucoup plus apprécié ma fin de séjour, avec des supers rencontres et une meilleure compréhension du pays.
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